Nouveau à Paris ! Une recette de Pastrami au foie gras, à l’huile de truffe ou au fromage provoque un orgasme dès la première bouchée. Meg Ryan peut toujours aller se rhabiller…
C ‘est un frisson en bouche bien plus fort que toutes les spécialités juives new-yorkaises ! A deux pas de la place Clichy, Michel Bonnemort, le cuistot culte des nuits parisiennes (Le Bouclard, Paris 18è), prépare depuis quelques semaines une nouvelle recette de Pastrami sur le point « d’orgasmer » une bonne partie de la butte Montmartre. Son secret ? Une poitrine de bœuf pommadée avec amour de sel et d’épices, macérée pendant une petite quinzaine de jours, puis cuite douze heures à basse température (70 degrés) et servie à température – un moelleux tiède impeccable ! – entre deux tranches de pain bio au levain avec un émincé de choux maison (le fameux « Coleslaw ») et une tranche de foie gras à faire miauler toutes les diététiciennes de Bougival (Hauts-de-Seine). Vertige immédiat pour cette spécialité franco-américaine qu’il est quasiment impossible de savourer sans fermer les yeux dès la première bouchée (voir photo ci-dessus). Surnommé pour la blague le « Pastrami du goy » par ce chef normand, parisien et girondin qui fit ses premières armes à Brooklyn chez un marchand de vins, l’ incroyable shoot de viande fumée est également proposé avec une sauce barbecue Texane (le « Dallas Reuben »), deux énormes tranches de fromage (le « Montechristo ») ou en carpaccio légèrement relevé d’huile de truffe, comme un apéritif de sportifs de table avant la mi-temps du Martini. A déguster à pleines mains, les pupilles dilatées et la serviette autour du cou, pour une expérience de sexe gastronomique dans laquelle Meg Ryan – si elle avait pu la vivre dans « Quand Harry rencontre Sally » (Rob Reiner) – n’aurait pas eu à simuler. O.M
Le « Pastrami du Goy » au restaurant Le Bouclard, 1 rue Cavalotti, 75018 Paris. Tel : 01 45 22 60 01. Ouvert du lundi au samedi. Réservation : rezabouclard@gmail.com